Les Landes D'Aslinn
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 Pavlina Dvovassar

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Pavlina Dzovassar

Pavlina Dzovassar

Messages : 11
Date d'inscription : 14/11/2016
Age : 32


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MessageSujet: Pavlina Dvovassar   Pavlina Dvovassar EmptyJeu 17 Nov - 23:41

Pavlina Loukia Dzovassar



Pavlina Dvovassar 824107pav04


Nom : Dzovassar

Prénom : Pavlina, Loukia

Surnom : Nana, Lina, Pavlova, Chérie, Pav...


Sexe : Féminin


Âge : 22ans

Taille : 1,52m


Monde d'Origine: La planète Uranie, plus précisément de la cité Olympe.

Race : Pavlina est une Déva-almée, almée pour faire plus cours. Ces femmes sont réputées pour avoir le sang divin et sont souvent officiantes dans les temples. Elles ont le pouvoir de déranger les hormones par un baiser, ce qui procure une détente agréable, mais aussi de mener leur partenaires dans des transes extatiques lors d'ébats sexuels. Pavlina n'utilise pas forcément ce pouvoir étant donné qu'elle n'a que peu d'endurance, un orgasme la fatigue et il faut qu'elle en ait un pour que l'effet de son don racial soit optimal.


Orientation sexuelle : Hétérosexuelle


Description physique :
On parle de la douce Pavlina comme d'une femme délicieusement faite. Tout d'abord sa peau crémeuse et pâle, d'une douceur incomparable, comme une pêche d'albâtre chaude dont on sent le parfum délicat des fleurs de jasmin sous la rosée matinale. Elle dégage une odeur discrète et agréable, elle utilise rarement des fragrances supplémentaires à celles de ses soins usuels. Et c'est tout un rituel lorsque la jeune femme veut se parer ; d'abord un bain agrémenté de fleurs fraîchement découpées, dans laquelle elle observe et admire son corps. Celui-ci est fait d'un labyrinthe de courbes harmonieuse ; deux seins hauts et arrogants tels des fruits mûrs, semblants parfois gorgés de jus à cause de l'excitation, et couronnés de deux roses. Ensuite, des épaules frêles et des bras fins, un ventre qui se laisse légèrement aller à la gourmandise, et des hanches démarquées par sa taille fine et des poignées d'amour. Mais ce qui fait le plus grand de son charme, c'est son derrière cambré, creusé de deux fossettes, rehaussé par ses jambes fines et élancées, malgré que ses cuisses de marbre tiède soient quelque peu charnues comparées à ses pieds menus. Ensuite, elle se massera avec une crème onctueuse, sachant apprécier le privilège qu'elle se fait de s'apprécier ainsi, et elle passera du temps à observer le moindre détail pour l'aimer et le chérir.

Lorsqu'avec toute la langueur possible sa gorge se renverse, elle appelle les frais baisers des nouvelles idylles, et ses joues empourprées telles deux pivoines en réclament aussi. L’aimable Pavlina laisse s’échapper un soupir langoureux selon ses ressentis, rendant ses lèvres incarnadines encore plus désirables. Écho de la passion, parfois maquillées de rouge, elles sont la manifestation de l'Amour divin et de la tendresse que sa bouche peut retenir, faisant fleurir les envies inavouables. Dans ce mouvement, sa blonde chevelure suit, caressant ses épaules. Moissons dorées de miel, ils évoquent une luminosité agréable. Ses cheveux roulent jusqu’entre ses omoplates avec nonchalance et douceur, encadrant son visage d’un ovale quelque peu arrondi. Ses prunelles sont d'un bleu saisissant, rappelant le ciel d'un après-midi estival, où ses paupières délicates tombent légèrement, tel des narcisses nonchalants se mirant dans les ondes. Ses cils lui accordent le charme de la gazelle assoiffée, prête à fuir si on l’approche trop, à l’image de sa personnalité. Pavlina a un nez petit, non moins expressif que le reste. Ses narines frémissent sous ses éclats de rire, ou bien de colère ou à cause d’une mauvaise odeur venant l’incommoder.

Quand elle choisit sa tenue linéaire, elle préfère les habits élégants et simples. La jeune femme contrebalance avec son goût prononcé pour les bijoux qu'elle collectionne avec ardeur. Ainsi, elle peut ne porter que ces accessoires si cela lui chante, étant donné le soin qu'elle leur accorde. De son allure, elle se tient naturellement avec une grâce éthérée, le port droit et les gestes mesurés, mais toujours cette indolence charmante. Si il est une évidence dont elle ne se cache point, la demoiselle est d'une apparence fragile et d'une résistance désolante. Elle a beau faire des efforts, ses capacités physiques sont limitées. Soit elle aura des faiblesses, soit elle fera des malaises, si ce n'est les deux. On lui a déjà diagnostiqué une santé chancelante, sa petite taille et son poids plume ne vont pas en arrangeant les choses. Pour clore, sa voix est douce et susurrante, envoûtant par son timbre mielleux.

A cause de cette ensemble, on aura tendance à vouloir la protéger et à vouloir l'aider avant qu'elle ne se manifeste, et on est bien souvent intrigué par cette femme si peu imposante qu'on la remarque à cause de cela.


Personnalité :
Difficile de trouver par où commencer avec Pavlina. C'est sans doute pour cela qu'il est agaçant de la cerner. Agissant constamment tel un animal traqué, elle est bien trop souvent sur la défensive. Extrêmement méfiante, elle ne fait confiance à personne. Elle cherche et calcule la moindre parcelle de syllabe de vos phrases, et si on est trop curieux sur sa personne elle se rétracte aussitôt, se cachant derrière un rire ou une pirouette élégante, se tirant des instants gênants avec une courtoisie gracieuse. Prenez garde, toutefois, à ne pas vous laisser entraîner dans ses vilains jeux. Effectivement, on dénote chez Pavlina un attrait pour la vanité. Dotée d'un orgueil sans pareil, elle y trouve un refuge confortable bien que détestable parfois pour ses interlocuteurs. Et oui, elle est particulièrement douée pour la fanfaronnade. Elle sait aussi jouer et tourner ce trait de caractère en dérision, en exagérant, mais dans le fond elle ne supporte pas la contradiction pas plus que d'échouer. Elle est entêtante par moment et ne se laisse pas démonter quand elle avance avoir raison.

Si elle sait mettre en avant ses compétences, elle sait aussi révéler aux autres leurs plus grands talents, trouvant le meilleur en chacun. Elle n'hésite pas non plus à flatter pour s'attirer la sympathie de certains, et comme elle est d'une écoute attentive on ne l'aime que davantage, car cela plaît beaucoup de parler de soit au point d'en devenir prétentieux, surtout d'une personne qui sait faire briller nos qualités dans un silence souriant. Même si elle ne trouve rien, elle sait rehausser quiconque passe sur son chemin avec ses paroles convaincantes. Elle se rend bien compte que son influence renforce l'estime qu'on peut avoir de soi. Souvent, elle aura tendance à s'effacer pour laisser place à l'égo de ses interlocuteurs. C'est en grande partie pour cela qu'on aime sa présence, elle redonne confiance en n'importe qui et sait avoir une attention particulière.

On poursuit donc avec la plus belle partie de cette enfant ; elle est d'une passion impossible à mesurer. Etant à la base très émotive, elle vibre de sentiments et de passions pour absolument tout ce qu'elle désire entreprendre. Elle sait fournir un travail acharné, d'une qualité exemplaire, afin de se complaire dans ses réussites. En revanche, elle n'admettra pas que cette face là de sa personnalité vire parfois à l'obsession au point que rien, absolument rien ne l'arrête. Extrêmement sûre d’elle, oui, extrêmement susceptible également. Mauvaise perdante, elle trépigne et cherche la victoire à tout prix, quitte à y laisser des plumes. En effet, Pavlina se vexe facilement, à fleur de peau et dotée d’une hypersensibilité, un rien la touche. Que ce soit une critique négative ou un compliment agréable, elle pique un far facilement, tantôt d’orgueil, tantôt de timidité.

Elle est, littéralement, une peste quand elle s'y met. Dès lors qu'elle souhaite quelque chose, elle le considère comme acquis. Elle jubile de l'objet dans son désire avant de l'obtenir. Depuis sa plus tendre enfance elle n'a que rarement connu la frustration, et on peut juger qu'elle ne la supporte pas du tout. En véritable tragédienne, elle met tout en oeuvre pour voir ses souhaits se réaliser, quitte à berner son monde. Cela nous révèle qu'elle n'a pas d'attaches ni trop de principes. Si elle peut être capable d'apprécier quelqu'un et même de lui apporter une affection tendre, elle ne sera pas forcément loyale et fidèle. Pavlina n'a pas beaucoup de considération pour les attaches humaines, que ce soit en amour ou en amitié. On pourrait supposer que son coeur est clos à tout genre d'engagement, c'est avant tout qu'elle regarde dans la direction de ses intérêts d'abord, l'amour et le plaisir d'être aimé n'étant qu'un bonus.

Si la belle est capable de déployer une énergie formidable lorsqu'elle a un but, on ne peut pas dire que ce soit constamment le cas. Elle est surtout, dans la plupart de son temps, une foutue fainéante qui ne fait rien de ses journées, et elle adore ça. Vraiment, il lui faut un temps avant d'atteindre une motivation profonde. Elle soupire rien qu'à l'idée de s'imaginer soulever son petit doigt. Cligner des yeux ? C'est vraiment parce que c'est un réflexe, sinon jamais. Elle fait preuve de beaucoup de laxisme lorsqu'elle n'est pas intéressée. Travail visiblement bâclé, la main devant la bouche pour manifester son ennui par un bâillement, elle aura trop de peine à camoufler sa flemme légendaire. Du genre à remettre au plus tard ou à trouver mains prétextes pour ne pas agir, on ne lui demandera pas beaucoup d'aide. Les seuls cas où elle se bouge la croupe, c'est qu'elle se fait prendre ou que la proposition suscite un intérêt conséquent.  Il est inutile d'espérer ses services si elle n'est ni d'humeur, ni d'envie, à moins que vous ne la conviez à festoyer. C'est pour cela qu'on ne se rend pas toujours compte de l'ampleur pesante de son ambition, et qu'on pense avant tout à Pavlina comme étant quelqu'un de doux et posé, et même naïve par ses petites maladresses. On ne lui retirera pas son goût pour les jeux de hasards, elle ne craint pas de s'amuser de bien des façons et elle aime faire la fête.

D'une façon général, on pense généralement de ce petit bout de femme comme à une oiselle farouche, pourtant mignonne, dont on apprécie la compagnie et les conversations légères. Forcément, son petit côté potiche fait qu'on veut soit la manipuler, soit la sur-protéger.



CV: domaines de compétences et de connaissances:
- Bienséance : peut importe son environnement, Pavlina sait assimiler les protocoles pompeux et retient avec facilité les codes de bonne conduite. Elle est l'invitée idéale, l'accompagnatrice parfaite. Son éducation s'est faite dans divers contextes, elle a vite compris l'utilité de l'intégration.
- Chanteuse : on peut qualifier sa voix d'angélique et douce. Elle fait revivre par ses chants les émotions, les histoires. Il lui arrive aussi de composer et d'improviser selon son degré d'aisance. Sans aucun doute, elle est une soprano brillante.
- Barde : romantique et tragédienne dans l'âme, elle sait raconter les plus belles épopées ainsi que de magnifiques histoires d'amour. De ce fait, elle a un jeu d'actrice pas si mauvais et un chanté plaisant. Elle peut aussi bien évoquer les poésies que les aventures de personnages connus et inconnus. Son registre est plutôt bien fourni et elle sait adapter ses histoires à son audience.
- Massage : elle sait les différents procédés pour détendre une personne ou lui redonner son dynamisme. Elle a une bonne connaissance des points de pressions et ne laissera pas ses mains aller au hasard, ce sera toujours précis.
- Magie : de part sa formation de prêtresse mais aussi son apprentissage auprès d'une éminente magicienne, Pavlina a de bonnes connaissances sur la magie roug, dite de sentiments. Elle saura interpréter les symboles la concernant, connaître les ingrédients qui composent différentes potions, et même réciter des formules elle a même un savoir intéressant des propriétés magiques des plantes. En revanche, sa pratique de la magie dévoile un manque d'entraînement. Elle a su élaborer des enchantements simples, comme des talismans de charismes qui attirent légèrement le regard, rien de mieux à part un philtre d'amour qui s'est révélé n'être qu'un parfum au final. (Elle développera cette compétence au cours de l'histoire.)

Pouvoir : n'étant pas très portée sur la magie, l'apprentie a su constater qu'elle était capable, suite à son initiation, d'amplifier tout ce qui a une propriété magique par son toucher. Que ce soit une potion, un pouvoir ou encore un sort, l'objet désigné s'en retrouve plus puissant. Du moins, quand tout se passe bien, c'est le cas. Elle doit avant tout puiser dans ses propres forces, et quand bien même elle est en forme elle maîtrise si mal ce don qu'elle fait tout capoter. Le plus souvent, il ne se produit rien. Pour toutes ces maladresses, elle ne fait pas grand chose de ce pouvoir sauf si elle l'utilise par inadvertance.


Histoire
J'ouvris les yeux à cause d'une servante qui interrompit mes rêves merveilleux. Elle avait déchiré - par son réveil forcé - un instant romantique d'une intensité fantasmatique. J'eus beau grogner et rouspéter, rien n'y fit, elle continua d'ouvrir les rideaux et à faire du rangement. Mes jérémiades se poursuivirent de haute voix, lorsque je lui ordonnai de quitter la chambre et vite, vite, avant que je ne m'emporte. Elle bafouilla des excuses de son air bête et se retira aussitôt. Je me rallongeai dans mon lit à baldaquin, les bras étendus. Le bois de merisier vernis dont il était composé était épais, la structure gravée de nymphes jouant avec des chérubins étaient la seule joie de cette pièce. Le rideau de brocart bleu nuit du lit avait été tiré sèchement par cette fichue empotée, mais les voilages adoucissaient la lumière du jour qui passait doucement au travers. Je m'étirai et baillai paresseusement, sentant ma tête lourde et mon corps qui ne demandait qu'à retourner au pays des songes. Que c'est si doux de bien dormir... je me fis violence pour m'asseoir au bord du lit, me déplaçant avec lenteur. Je m'étirai encore en me levant, traînant les pieds, sentant mes hanches rouler avec condescendance. En arrivant à la porte de ma chambre, j'appelai l'échanson et lui soufflai, d'une voix ensommeillée, que j'allais me laver. Alors il annonça sur un ton chantant :

« Sa Grâce Pavlina s'est levée ! Faites couler l'eau pour notre déesse ! »

Et d'autres échansons reprirent ainsi, dans les couloirs résonnant du palais de la Magicienne Eyrlis. Une horde de domestique s'affaira à préparer mes affaires tandis que j'avançais. J'étais des fois interpellée par quelques servantes qui se plaçaient sur mon chemin et me demandaient de choisir quelle robe, puis quels bijoux, quelles chaussures, après on venait me demander où je mangerai et on me présentait le menu. Je marquais l'arrêt, prenant tout ces questionnements très au sérieux, me demandant ce qui me ferait le plus plaisir, quelle saveur délecterait mes papilles en ce jour, et si la météo était assortie à mes humeurs et au repas que je ferais l'honneur de manger. Une horloge faite de riches ornements indiquait le temps, décorée par un Poséidon sévère et une néréïde joviale de part et d'autre. Déjà 15h00, à ce rythme j'allais rater l'hiver ! Je me hâtai un peu plus, et constatant mon empressement mes suivantes s'activèrent davantage. J'étais impressionnée de voir avec quelle vitesse elles pouvaient œuvrer, déjà qu'initialement elles étaient efficaces et rapides. J'eus mille compliments le temps de ma toilette, durant laquelle je me plaisais à me mirer. Une jeune femme tenait un miroir pour que je puisse m'observer et je ne m'en lassais pas. Je continuais à me regarder jusqu'au moment d'oindre ma peau d'une huile qui la satina et la parfuma. Je ne m'attardais pas aujourd'hui à m'adorer, j'avais déjà perdu trop de temps !

M'habillant rapidement d'une robe très simple, refusant qu'elle soit ajustée pour l'heure, je courus pieds nus dans les couloirs rafraîchis par l'ombre, je tournais plusieurs fois et poussais différentes portes, traversais le jardin intérieur et finis la course devant une double porte. Toute essoufflée, je dus attendre que mes vertiges soient passés avant de me lancer dans cette folle aventure : Pavlina pousse une porte de huit fois son poids, chapitre premier. Quelques jours plus tard... Non je plaisante. Tout de suite après avoir constaté la quantité de force que cela demandait, je me résignais. Si je faisais demi-tour pour chercher de l'aide, j'allais rater le début de la saison, mais si j'essayais de pousser la porte de moi-même, j'allais tout rater. Adosser contre l'obstacle fatal, je me repris pour voir qui serait assez bon pour me porter secours lorsque je passai devant la salle d'études de la magicienne. Doucement, j'y pénétrai. J'inspirai profondément, restant sur mes gardes, lorsque je la vis. Elle était de dos, et par les dieux qu'elle était belle. Sa longue chevelure d'une nuit mystérieuse se rassemblait en une tresse épaisse jusqu'en bas de sa croupe ferme, sa taille déliée était celle d'une danseuse, mais surtout... Surtout ses yeux verts, incrustés sur sa face comme deux bijoux, rendaient fou les plus saints. Elle lisait des notes écrites par elle-même quand je signalai ma présence d'une voix douce.

« Je te salue, Eyrlis. »

Elle tourna son visage vers moi et me toisa, puis reprit ses occupations.

« Tu n'as pas été voir l'hiver ? demanda-t-elle avec déférence.
- Aujourd'hui je ne veux pas, mentis-je car je refusais de lui avouer la vérité.
- Et tu ne peux pas aller voir ailleurs si j'y suis ?
- Puisque tu en parles... Je voulais savoir... quand pourrai-je rentrer chez moi ?
- Sors d'ici. Vite.
- Pourquoi tu le prends si mal ? Tu ne vas quand même pas me garder ici ! »


Soudainement, elle se tourna dans ma direction, me pris furieusement le bras en le tordant puis me mit dos à elle, me tenant par la nuque. Je poussai un gémissement de douleur et j'eus les larmes aux yeux.

« Seulement quand j'en aurais marre de toi,
grinça-t-elle. »

Elle me poussa sèchement vers l'avant puis ordonna à son garde de me faire sortir de là, et surtout de ne pas me quitter des yeux. Il m'aida à me relever et me guida jusqu'à ma chambre, tandis que je retenais mes sanglots pareillement à une petite fille privée de confiseries, rouge de colère. Le colosse qui m'accompagnait se prénommait Aouareg, il avait un regard déstabilisant et une musculature... alléchante... impressionnante... Son sourire, un alignement parfait, clair comme les nuages d'une après-midi éclatante, et cela contrastait avec sa peau d'ébène. Je fis mon monologue, en bonne dramaturge, essoufflée cette fois par l'émotion, pendant que l'on regagnait mes appartements.

« N'est-elle pas cruelle ? Il n'y a qu'ici que l'on peut attraper un oiseau en plein vol et faire du monde sa prison ! Et quelle méchanceté ! Tu as vu mon poignée ? Regarde bien, là, il est rouge, et je sens mon épaule qui me... Ah ! Ne touche pas ! C'est encore sensible ! Jamais on ne m'a fait tant souffrir ! Pourquoi ? Pourquoi tant de vigueur à m'enfermer ici ? Le chagrin me tuera si elle ne s'en chargera pas avant ! Et que d'ennui ! Que d'ennui ! Mes amis me manquent, mon jardin me manque... et Arzur aussi, que fait-il ? Personne ne se soucie de moi ! »

Je fulminais, et au fur et à mesure que les mots sortaient, je me calmais, comme une baignoire que l'on désemplissait avant qu'elle ne déborde. Je respirais plus calmement, laissant mon garde du corps refermer derrière moi. La pièce était grande, le lit placé au milieu. Il y avait de la vie dans chaque fleur gravée tant l'ouvrage était beau. J'y accorde beaucoup d'importance car je suis une grande esthète. Aussi, les ondulations des armoires, les moulures agrémentant les plafonds de feuillages, les broderies de chaque tissus ne m'avaient pas échappées. J'en appréciais la finesse, repérais si le travailleur a eu quelques moments de fatigue sur deux millimètre de défaut et je compatissais. Mes yeux parcoururent la chambre, ses sofas de boudoir, ses lustres et ses lanternes, enfin ils se posèrent sur le mastodonte qui m'avait accompagnée, tandis que je soupirais en m'asseyant. Je l'invitais à s'asseoir sur le fauteuil assorti non loin de là une fois qu'il eut retiré son arme. Il ajusta le meuble pour être face à moi. Son allure décontractée portait à confusion ; si l'on ne se fiait qu'aux apparences, il était négligeant et rieur, bien qu'en vrai il était d'une rigidité impassible et se battait comme un lion engagé.

« Tu fais toujours la princesse... commença-t-il. T'es logée et nourrie comme une princesse, t'as une vie de rêve, et tu t'plains toujours... Merde tu m'gonfles...
- Avant, j'étais mieux, j'étais l'espoir d'un peuple, sa déesse incarnée ! Et voilà, je ne suis que ça, une prisonnière, et rien que ça...
- J'vais t'y foutre en taule, tu vas voir c'que c'est.
- Pardon Aouareg,
me repris-je. J'oublie que... en comparaison, ton travail doit être difficile, tu dois toujours être aux aguets et être prêt à te battre, à mettre ta vie en péril... »

Je penchais mon torse en parlant pour aller vers lui, prenant un ton plus doux et m'appuyant sur une main, afin de m'assurer qu'il entendait mes paroles et non pas pour qu'il puisse regarder ma poitrine. Il le fit quand même et eut un sourire en coin. Il changea de sujet et me balança :

« Eyrlis t'aime beaucoup, elle espère qu'en te gardant ici tu vas céder. »

Je me levai et fit un haussement d'épaules, balayant l'air de la main d'un geste gracieusement méprisant.

« Elle ignore qui je suis. Je peux aimer pendant un seul instant, d'un amour ardent qui consumera jusqu'à la dernière parcelle de la raison. Elle a voulu se repaître de ma chair, elle connaissait les conséquences.
- On dit que c'est pas la seule à qui tu fais des misères. Par contre, j'te connais pas. J'sais rien de qui tu es, à quoi tu sers ici. Les gens ont quoi à te courir après ? »


Je marchais un peu dans la pièce, les bras croisés, la moue songeuse.

« Pour comprendre, je vais te donner plus qu'aux autres. A leur différence, toi je t'aimerais peut-être assez. En échange, tu garderas mes secrets. »

Quand il me vit approcher, il chercha à reculer, néanmoins l'envie le laissa à ma merci, c'est donc sans peine que je pus lui prendre un baiser, les mains posées de part et d'autre sur ses bras pour que je puisse me hisser sur la pointe des pieds et atteindre sa bouche.

______________________________


Ma naissance fut accueillie comme une bénédiction. Mes parents, des commerçants de tissus rares et de broderies sophistiquées, furent comblés de joie. Et dire que j'étais une enfant difficile ! Je peinais à respirer aux premières minutes de ma vie, et quand on put me sauver, il fallait me maintenir en vie. Les médecins leur dirent que je serais à suivre de très près, ils me prescrivirent un tas de médicaments et de potions et d’onguents et d'encens et de je ne sais plus quoi. Leur avis se mêlèrent à ceux des prêtres, qui disaient que j'incarnais une divinité difficile à satisfaire et qu'il faudrait m'offrir tout ce que je demandais, au risque que je ne dépérisse. De plus, j'avais hérité de l'ichor comme diraient certains cinglés du clergé. La famille maternelle de ma mère manifestait des particularités qui les prédestinaient à travailler dans les temples au service de la divinité de l'amour. Il existe quelques femmes sur la planète Uranie qui ont la capacité de faire vivre, lors des ébats sexuels, un moment de plénitude inégalé, un orgasme amplifié, qui mène dans une transe singulière ; durant celle-ci, leurs partenaires seront dans un état de détente absolue et pourront ressentir leur idéal le plus profond. On appelle ces femmes des Dévâ-almées. On peut les reconnaître par le pouvoir de leurs baisers pour les plus sensibles. La chance que j'avais de plus sur les autres : l'interprétation de mes étoiles. J'adore la bêtise humaine, ça m'a réussie. Grâce à ces superstitions, je ne m'en portais que mieux par la suite, mais d'abord je finis. Je fus nommée Pavlina, en raison de ma fragilité.

En grandissant, je devins une enfant aussi affectueuse qu'emmerdante. Je pris l'habitude d'avoir ce que je désirais avant de pousser mes plaintes. Cela renforça également mon capital paresse qui fructifia à vue d’œil. Vraiment, le fait de m'imaginer soulever le petit doigt me fatiguait. Un peu plus, et je demandais à ce qu'on vive à ma place. Je ne faisais pas grand chose de mes journées, je n'aimais pas mon précepteur et je me soustrayais à mes leçons de bienséances et toutes ces conneries. Si on pouvait me trouver du talent, j'excellais dans l'art d'enfiler des perles. J'étais la petite déesse capricieuse qu'il ne fallait pas frustrer, dont on devait exécuter tout les ordres et même les plus farfelus. Ce qu'on me refusait, c'était de sortir seule. Et bien sûr, ce qu'on me refusait, je l'obtenais autrement. Donc je m'éclipsais gentiment pour vaquer à d'autres jeux. J'adorais me perdre dans les jardins, et ce que j'aimais par dessus tout c'était d'aller dans la ville pour visiter les boutiques d'orfèvrerie. Je fus de suite prise d'intérêt pour cet art raffiné, et je suppliais (pour une fois !) l'artisan de juste me laisser regarder, rien que quelques minutes, quelques heures. Et si ce n'était pas lui, je consultais l'automaticien et ses machines enchantées, ses mélodies nostalgiques et rassurantes. Je profitais de mes privilèges de déesse autant que de mes yeux de velours pour qu'ils veuillent bien me laisser voir.

Je devins quand même plus sage en entrant à l'adolescence. Cette fois, je suivais sagement les enseignements, pour être un peu instruite. Je n'aimais pas les sciences, je les abandonnais vite. Elles étaient trop rationnelles pour un esprit aussi débridé que le miens qui n'aimait pas les règles même les plus simples. J'essayais la littérature, mais j'avoue préférer entendre les poèmes et les belles histoires que les étudier. Alors je demandais ma propre formation. J'avais décidé de fréquenter plus assidument les classes de littérature et d'Histoire. Parmi mon entourage, je m'entourai de poètes, chanteurs et divers artistes, et j'eus des cours supplémentaires de chants. Mes parents n'avaient pas de personnalité face à moi, je voyais plus souvent les prêtres et leur textes assommants que mes propres géniteurs. Ils me bourraient la tête de cérémonies et de je ne sais quoi qui me lassaient au point que je définissais l'ennui par leurs visages. Néanmoins -c'est assez rare pour être souligné- je devais admettre que je me sentais concernée par mon rôle de déesse réincarnée. Plus je me calmais, plus j'en faisais. J'acceptais enfin d'être formée aux bases de la magie de même qu'aux Mystères. On dénota ma nullité navrante, sans doute parce que, dans le fond, je m'en contre fichais bon gré mal gré. J'essayais, j'essayais, mais rien de rien.

Il n'y avait certainement pas de quoi s'inquiéter, j'étais utile à autre chose. Par exemple, j'adorais me donner en spectacle. J'offrais à quelques privilégiés l'honneur de me voir sur scène. J'avais une réputation en ce qui concerne mon travail et la haute société voulait à tout prix que je donne des représentations privées. Bien évidemment, je ne travaillais qu'à l'envie, il n'était pas bon de frustrer la divinité que j'étais.

______________________________

Je massais le torse du beau soldat, la croupe au dessus son visage. Il profitait de la vue sans mot dire, mes souvenirs traversants son esprit.

« Je vais te le dire avant que tu ne le découvres à mon insu, mais j'ai quelques dons. »

Je remis mes fesses sur mes talons, sa tête était entre mes cuisses et il leva ses yeux vers moi.

« Je voulais voir le fond de ton.... »

Je me baissais pour l'embrasser avant de reprendre.

« Mes baisers ont un pouvoirs... ils détendent et ont, pour les plus sensibles, des sensations similaires à l'alcool joyeux. »

Il reprit ma bouche, et par une manœuvre habile je me trouvais en dessous de lui. Il me chuchota que mes seins étaient des trésors d'ivoire et m'embrassa le cou, me mordant parfois tout en me faisant rire.

______________________________

A la fin de l'adolescence, j'étais déjà un bon bout de jeune femme. Je travaillais au temple par moment, on me considérait toujours comme une déité capricieuse et on n'exigeait pas de moi que je fusse constamment à officier les prières ou à recevoir les offrandes. Je fréquentais, à ce moment là, deux hommes. J'étais déjà assimilée à l'amour et aux passions déchaînées qu'il peut suggérer. J'assumais complètement ce rôle, d'autant plus que ce fut à cette période que je pus découvrir mes premiers dons. Lorsque j'embrassais un de mes deux amants, je constatais qu'ils devenaient plus détendus qu'avant, plus excités aussi. Lors de nos ébats, ils n'en étaient que plus fougueux. Puis un jour, l'un d'eux me confia qu'il n'avait jamais connu ça. Que lorsqu'il couchait avec moi, il transcendait, alors que bon... il ne le dit pas de cette façon, mais je n'étais pas non plus la plus ouverte sexuellement parlant. Il avait l'impression d'atteindre l'extase culminante, et voulait toujours savoir jusqu'à quel points nous irions. Celui là s'appelait Arzur et sera bientôt conduit à son destin de roi. Je n'en dis rien jusqu'à ce que le second me fit des confidences similaires. Mais le problème du second, c'est que ce petit con était aussi le fils de la grande prêtresse, et qu'il lui en avait parlé. Je n'en eus pas moins mal. Si ce don était connu chez les déva-almées, il n'en demeurait pas moins rare ou plutôt dissimulé à cause des détournements qui pouvaient en être fait.

Quelques temps plus tard, une cérémonie fut organisée en mon honneur. J'allais, en cet instant, sur mes 18ans. La fête fut fastidieuse, riche en rire et en musique. Je paradais dans la ville sur des chemins de myrtes et de roses, les foulant de mes pieds lourds de bracelets. La robe, confectionnée par mes soins, était faite dans une soie fine et travaillée avec tant de finesse que ses caresses sur ma peau étaient exquises. Elle allait de ma taille, s'enroulait sur mon cou, redescendait en une longue traîne que les enfants essayaient d'attraper. Je recevais de l'or, des fleurs, des douceurs. Des jeunes gens me murmuraient à l'oreille le nom de l'être qu'ils aimaient secrètement et me demandaient des grâces. Une jeune fille me donna une bobine de ruban rouge avant de m'embrasser la main. Jusqu'à aujourd'hui, j'ai conservé son offrande, mais passons. Je fanfaronnais, tout sourire, tenant de mes deux mains mes seins fermes et crémeux. Les princes des environs avaient assisté aux festivités, plus intrigués qu'émerveillés par mon époustouflante beauté. La lumière tombait quand j'arrivais devant le temple principal, une bâtisse imposante faite d'un calcaire si épuré, incrusté de cristaux, qu'on le voit briller de loin. Son éclat flamboyant s'apercevait depuis l'horizon lorsque le soleil se couchait, c'est à cet instant que j'arrivais devant l'autel des offrandes, reçue par un chœur joyeux. Il y avait là des fleurs cueillies par les jeunes amoureux, des amphore de vins, des étoffes précieuses, des bijoux. La Grande Prêtresse reconnue mon sang divin, me mettant de la poudre d'or sur mes épaules et mon front. A partir de ce jour, j'eus une influence plus forte que jamais. Mes parents en profitèrent pour sceller des ententes avec les plus grandes familles du pays. Voilà l'une de leur brève apparition.

A ce moment, tout me souriait, jusqu'à ce que je reçoive un jour une visite pour le moins singulière. J'avais pris la décision de partir quelques temps en forêt sans avertir personne. Je savais qu'il y avait une chapelle qui m'était dédiée, je fus secrètement escortée jusqu'à celle-ci. J'appris que la vie rustre et simple... c'est bien un truc pour les autres, pas pour moi ! Bref, je reçus ces deux fidèles. L'une d'elle, tu la connaît, c'est Eyrlis, l'autre c'était le Paon d'Or. La première, tu la sais déjà sublime. Moi qui n'aime pas les femmes, je dois dire que... Hum. Le second aussi était beau. Ses cheveux et ses yeux brillaient comme l'or et ses vêtements étaient dans les même tons. Il était fin, quelque peu efféminé, mais vraiment magnifique. Ses prunelles étincelaient, son épiderme laiteux scintillait, il avait l'air plus angélique que les anges eux-mêmes. Mon cœur fut immédiatement pris de passion pour lui. Je les reçus dans une cérémonie inutilement pompeuse, dans l'antichambre de mes appartements. La pièce était séparée par une persienne décorée de peinture symbolisant les jardins célestes. Autrement dit : je les voyais mais eux ne me voyaient pas. Ils avaient quand même le luxe d'être installés dans un canapé moelleux et de s'être fait servir une collation généreuse. De mon côté, j'étais étendue sur une couchette, les pieds en l'air, et je contemplais chacun de mes orteils, les écarquillant parfois.

Chacun d'eux avaient une faveur à me demander. Mais je vais d'abord te dire qui sont ces personnes.  On surnomme Eyrlis la Magicienne Rouge en vertu de ses illustres connaissances en charmes et autres enchantements de séduction. Elle était réputée pour avoir servi dans mon clergé au sein du Temple des Plaisirs, bien que nous nous soyons jamais rencontrées auparavant. Son intérêt s'est développé depuis la reconnaissance de mon statut sacré sur terre. Elle attendait de moi que je participe à la cueillette des pommes de ses vergers. Je pouffais à l'expression de ce souhait, pensant qu'il s'agissait d'une blague, mais elle état sérieuse. En échange, elle me promettait de révéler en moi un don secret et d'apprendre à m'en servir. Le Paon d'Or, quand à lui, était un animal fantastique qui savait se transformer en homme. Sa forme initiale n'est autre que sa dénomination. Il attendait de moi que je lui consacre neuf jours, conformément au rituel de purification que pouvaient octroyer les hétaïres sacrées, moi aussi par la même occasion. Pour se faire, il m'offrit une de ses plumes. Il est important de souligner que celle-ci a la possibilité de ne jamais se réduire en cendre, d'ailleurs son feu ne brûle pas et renforce les métaux. Franchement, je l'aimais déjà trop pour lui demander quoique ce soit d'autre ! Le problème étant que si j'acceptais un marché, j'acceptais les deux.

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Aouareg était bien plus taquin, il me mordait les côtes et les seins, léchait mon corps en pressant mes deux seins. Il s'amusait de m'entendre rire. Il arrêta son jeu pour m'affirmer :

« J'parie que tu t'as couché avec Eyrlis.
- Tu te trompes...
- Ma langue va te faire dire ce que je veux entendre. »


Et là, il me fit des suçons sur les cuisses, embrassa mon bouton de rose puis fit entrer sa langue dans mes lèvres. Je niais, je résistais.

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Je résistais comme je pouvais, sa langue dardant mes parois, ses mains agrippant mes fesses jusqu'à les faire rougir. J'étais en haleine, et l'envie se repointa quand elle me fixa de ses yeux verts, tandis que son ami aux mains d'or pressait mes chefs d’œuvre et plaça son vît là ou plus tôt la jolie brune s'était appliquée. Sans s'essuyer la bouche elle m'embrassa langoureusement tout en se cueillant la fleur et en gémissant de plus belle, me faisant chanter par l'occasion. Le bellâtre se joignit à nous. A cet instant, nous atteignions une extase parfaite.

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Au même moment, mon amant me fit jouir une première fois avant de s'insérer.

« C'est pour ça que c'est bizarre entre vous ! »

Je soupirais agréablement de surprise.

« Bien sûr, elle est amoureuse de moi. Mais moi, j'aimais le Paon d'Or... d'où le ruban rouge.
- Le ruban rouge ?
demanda-t-il, intrigué.
- Oui, le ruban rouge. »

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J'eus Eyrlis pour une nuit, ce fut la seule femme qui me donna l'envie. Mais il faut dire que sans le charme du ruban rouge, cela n'aurait pu être fait. Je n'ai pas envie d'entrer dans les détails, c'est un secret de sorcière dont il ne faut pas se vanter. Mes deux partenaires furent heureux de ce qui s'étaient passés, mais l'effet fut beaucoup trop fort pour la magicienne. Si notre ami avait jouit à loisir durant 9 jours et 9 nuits, je ne pus rien faire d'autre pour elle à part tenir mes promesses. Je reçus la plume et je fus initiée à la découverte de mon pouvoir caché. Elle en garda précieusement les secrets de la maîtrises. Mais passons à la suite. Le Paon d'Or ne se gêna pas de répandre de jolies rumeurs à mon sujet, quand à ma compagne de jeu elle n'hésita pas non plus à les amplifier, malgré qu'elle eu des séquelles de cette courte entrevue.

Revenons à moi, et encore moi. Je ne t'ai pas beaucoup parler de ces géniteurs peu charismatiques qui conçurent la personne fascinante que je suis. Ils se souvinrent de moi pour me demander une grosse, grosse, faveur : que je me marie.Tu devineras que pour me faire prendre une décision de ce genre, il fallait me convaincre. Milles richesses ne me suffisaient pas ; j'exigeais d'eux l'impensable. Si je ne pouvais pas avoir un cœur chaud et tendre qui sache résister, alors je demanderais celui qui me plairait. L'affaire fut portée par delà les continents, et se présentèrent à moi différents hommes plus éminents les uns que les autres. Ils me promirent des arbres faits d'or, des oiseaux faits de lumières, de me trouver la source de l'ambroisie, de soumettre l'invisible à mes pieds. Mais le sacrifice était plus dangereux à cause de ces superstitions, et je savais qui serait en mesure de relever le défi ; celui qui était élu des dieux, j'ai nommé Arzur, le roi au totem d'Ours, justement obtenu lors d'épreuves dangereuses. Souverain de la puissante Ardennia, il était connu pour le nombre de colonie et son indépendance. On le voulait comme allié et il ne s'entourait que des meilleurs. Nous nous sommes déjà fréquentés et ses attentions étaient claires, surtout depuis qu'Eyrlis lui avait rendu visite. Quand tout les concurrents furent réunis, je confiais à chacun mon impensable requête ; je voulais le cœur de Khosrow. La plupart abandonnèrent une fois la demande exprimée, d'autres rebroussèrent chemin. La femme de marbre où était caché son cœur était réputée pour attirer les malédictions si elle n'était pas manipulée avec soin.

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J'étais assise sur le glaive du garde, tournoyant mon bassin autour. Il se permit de demander :

« Attends, attends. Qui c'est Khosrow ?
- Khosrow, c'est de l'amour à l'état brut. Il a fait construire à l'image de sa bien aimée une statue haute de 10 hommes à lui tout seul, et à sa mort il y a caché son cœur.
- Donc Khosrow, il est mort ou il est vivant ?
- Il est immortel car il est protégé des dieux
, répondis-je. Il a juste rejoint sa femme selon sa volonté.
- Et ce cœur, comment qu'on l'a ?
- Arzur a eu l'aide d'Eyrlis, il comprit le mystère de cette histoire. Il ne souilla ni les corps ni la statue. Il récupéra un joyau rouge sang en découvrant une trappe sous le sein de cette dernière. Etrangement, il a la consistance d'un muscle, bien que l'apparence soit tout autre.
- Et ça sert à quoi ?
questionna-t-il encore.
- C'est simple ; avec de l'amour pur, tu peux réaliser des sorts inimaginables. »

Il marqua un temps, pour penser à tout cela, puis il demanda :

« - Tu m'aimes ?
- Chaque seconde. »


Nous échangeâmes un long baiser, collés l'un à l'autre dans une forte étreinte. Il dirigea ensuite ma tête plus bas afin que son épée change de fourreau, à laquelle je fis des caresses sensuelles avec mes lèvres.

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Tout allait pour le mieux. Le mariage s'était déroulé parfaitement, les personnalités les plus influentes nous firent honneur en nous présentant des cadeaux de mariages ainsi que leur loyauté. Je n'avais pas regretté mon choix et mes parents coulèrent sous l'or. Nous prîmes quelques jours de retraites pour mieux nous retrouver, loin des protocoles de la cours et de la gestion du royaume. Profitant d'un instant d'intimité, je goûtais aux charmes d'Arzur, et il fit la chose que je n'aimais pas : larguer tout son jus, tout dans ma bouche. Il s'amusa de ma stupeur et clos ma bouche d'un baiser pour que j'avale. De lui, je savais en accepter des choses, surtout depuis qu'on était mariés.

______________________________

« ATTENDS. »

Il interrompit soudainement la gâterie que je lui faisais.

« Doucement. T'es vraiment mariée ? Avec lui en plus ?
- Pas qu'avec lui, pourquoi ?
- QUOI !? »


Un peu plus tôt, j'avais entre mes cuisses un homme fier, sûr de lui. Là, ce n'était plus qu'un mec chiant.

« Je suis l'incarnation de la déesse de l'amour et il personnifie un totem sage et fort, tu t'attendais à quoi ? Chez lui, il est l'équivalent de ce que je suis à Olympe.
- Je te suis pas. Pourquoi tu t'es mariée ? »


Je m'allongeais sur le ventre, le coude replié et la tête soutenu par ma main.

« Je l'aime depuis longtemps, et puis c'est l'un des hommes les plus importants du monde.
- Ca te dérange pas de le tromper ?
- Ca ne me dérange pas. »


Il se fâcha et se rhabilla en hâte.

« Tu te fous de moi.
- Tu ne trouves pas tu exagères ?
minaudai-je avec des notes de moqueries et d'agacement.
- Pas du tout. D'abord y'a Eyrlis qui te court au cul, rien que ça j'suis dans la merde. Et EN PLUS t'es la femme de l'autre là ? Et qui encore ?
- De tout les dieux et déesses. Arzur aurait pu me prendre pour femme immédiatement, chez nous il a les critères pour être une déité mortelle, mais il savait que je le mettrais à l'épreuve. Le Paon d'Or a du sang divin aussi, on peut en déduire que nous sommes mariés. Et moi, je suis amoureuse de l'amour, et je n'ai pas peur d'aimer et d'être aimée.
- ....
- Tu ne crains rien. Même si tu ne sais rien de nos rites, de nos coutumes, Eyrlis connaît ses limites. Tu es déjà sous ma protection. »


Pour le faire rire, je fis comme si je bandais mes triceps pour le protéger, cela marcha.

« C'est bizarre. Je veux que t'aimes que moi. Qu'il y ait que moi que tu regardes. Et ferme la au lieu de me dire qu'un mec crache dans ta... »

Je n'étais plus très concentrée. Je faisais jouer mes doigts sous mon jardin humide. Il me surprit et n'hésita pas à m'aider, me confiant à nouveau ses armes.

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J'étais donc mariée à Arzur. Je ne me lassais jamais de sa forte carrure, de ses cuisses dessinées et sculptées telles deux trophées de gloire, pas plus que les boucles brunes qui couronnaient sa tête. J'adorais ses yeux cobalts, ses lèvres ourlées, le parfum ambrée de sa peau dorée par le soleil au fur et à mesure de ses voyages. Hélas, je ne pouvais pas le suivre dans la plupart de ses déplacements à cause de ma santé. Je me contentais de la même vie qu'avant, les amants en moins. Notre culte s'était pourtant renforcé, nous avions même des familles et des royaumes qui nous avaient prêté allégeance. Son ambition l'entraînait toujours vers des conquêtes plus larges, au moins lui fallait-il la soumission des dirigeants ou il entraînait le conflit. Je faisais au mieux pour le suivre dans ses escapades, malgré qu'ils n'étaient pas d'accord. Ils, cela sous entendait les médecins et mon époux. Je pouvais quand même voir du monde, me faire plus d'amis. Ma popularité ne faisait qu'aller en croissant, ce qui avait ses avantages, et à nous deux nous scellions plus d'entente pacifique.

Petit à petit, ils (ces abrutis de toubibs) redevinrent plus réticents lorsque je dus m'aliter, néanmoins je ne comptais pas en rester là. Je dus être plus agaçante que d'habitude, jusqu'au jour où je reçus un refus ferme et sans appel ce qui me mis dans un état de grande déception, et comme c'est souvent le cas lorsque je suis profondément déçue, ma température chuta dangereusement. Arzur avait tout de même ses méthodes pour contrer mes accès de frivolité. En dehors du fait de me porter secours, il se contenta de m'enfermer. Erreur à ne pas faire, j'en étais devenue malade. Tu te souviens, quand je suis arrivée au palais de la magicienne ? C'était pareil. Des crises, des larmes, de la comédie... Et avec mes humeurs, mon état physique suivait. Pour autant, il ne revint pas sur sa décision. Si un jour j'en ai le temps, je te détaillerai cette relation que nous avions lui et moi. Le problème avec ce mec, c'est qu'il était jaloux. Il avait suffit de simples potins pour qu'ils ne veuillent plus me voir dehors.

______________________________

J'avais les mains ligotées du fameux ruban rouge. Je riais puisqu'Aouareg ne savait pas s'en servir. Et quand bien même, je l'en aurais empêché.

« Il était jaloux pour rien ? »

Que répondre à ça ? Je haussai les épaules.

« Il est arrivé que je me fasse retirer par deux princes. Ils voulaient savoir ce que cela fait de coucher avec une almée.
- C'est tout ?
insista-t-il.
- J'ai eu des rapports avec le second, marmonnai-je, tête baissée. Juste de quoi s'amuser. »

Ce fut à peine si il m'écouta. Il tira sèchement sur les liens pour m'attirer à lui, ce qui me força à me lever.

« Je suis jaloux comme lui. Quand t'en parles, j'trouve que j'lui ressemble beaucoup. »

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Alors oui, c'est arrivé que par ma faute, il y ait eu quelques querelles. Pour le second, je ne sais pas si ça compte vu qu'il avait profité de mon état d’ébriété pour parvenir à ses fins. On aurait pu en rester là si il n'avait pas chercher à me faire divorcer, ne serait-ce que pour atteindre la dignité d'Arzur. Il m'avait promis que si je me mettais à sa disposition, il saurait me greffer le cœur de Khosrow. Je faillis céder à cette seconde tentation, et c'est en me confiant à mon mari que j'ouvris sa méfiance. Depuis ce jour-là, je refusais qu'il me touche, et il refusait que je sorte. Nos discussions tournaient en ronds et s'achevaient en disputes. L'improbable finit par se produire ; enfin je parvins à me soustraire à la surveillance de tous grâce à la complicité d'une servante - qui plus tard fut décapitée. Je m'étais sentie bien fière de la leçon que j'allais donner au roi Ours ! Dans le fond, que nenni. J'étais stressée au possible, ne voulant pas justifier du qu'en dira-t-on. Je ne trouvais rien de mieux à faire que de me réfugier dans un temple, dans la demeure sacrée du Paon d'Or. Il me paraissait changé, bien plus serein quand il m'apparut, écoutant mes pleurs. Il me débarrassa de mes larmes et me laissa trouver tout le repos que je voudrais chez lui.

Dans le royaume, c'était la débandade. Les prêtres, tenus au secret, n'avaient rien divulgué de ma présence. En revanche, ce silence religieux ne causait que des soucis à l'extérieur, la tension était à son comble. Arzur était prêt à déclarer la guerre. J'étais bien trop honteuse pour me manifester moi-même. Je préférais charger un émissaire de ma confidence. Il fallait que je le fasse, bien que cela n'irait pas en mon sens. Et je pus découvrir mon mari sous un nouveau jour ; dans une rage furieuse, il avait l'apparence hybride d'un homme mi-ours haut de 3m et saccageait tout sur son passage. Il ne se calma que lorsqu'il me vit. Moi ? Faut pas me chercher, j'étais par terre. Evanouie. Laisse-moi te dire que si j'avais su ça plus tôt, je n'aurais pas fait la maline. Et c'est ce côté là que je déteste chez lui; il avait toujours besoin d'asseoir sa supériorité. Pas satisfait d'avoir dominé ses rivaux en les éliminant, il exigea que le Paon d'Or soit banni de ses terres. Néanmoins, je ne pouvais m'arrêter de l'aimer. Je pouvais supporter trop de choses venant de lui, sans doute le savait-il. On fait les comptes ? Deux guerres et une embrouille avec un confrère. Pour être arrogant, Arzur l'était. Je le mis bien au courant de ma peine, ces évènements m'avaient juste troublée, et de voir mon ami partir me fit mal. Son temple n'était plus que ruine, son clergé baignait dans le sang. Ce douloureux spectacle me chagrina.

Ces actes mis bout à bout ont leur importance pour comprendre le pourquoi du comment cet homme fier en était venu me supplier. Nous déjeunions sur une des terrasses, profitant du soleil. Alors oui, nous nous étions réconciliés, toutefois je n'exécutais pas le devoir conjugal. Et c'est quand je lui refusais cela qu'il était plus enclin à m'obéir. Ou à accéder à mes requêtes. Dis le comme tu le veux bien. Au lit, il est du genre dominateur, et le voilà qui quémandait mes caresses comme un petit chiot, tenait mes pieds d'une poigne ferme et posant sa tête sur mes cuisses que je gardais très serrées. Tant qu'elles l'étaient, il me prenait rien.

« Tu vas me rendre fou. Pardonne moi. Je sais que je te manque.
- Je m'en fiche. D'abord, tu te pavanes avec tes maîtresses sous mon nez. Et après, tu viens pleurer !
disais-je avec dédain. En plus, tu as banni un ami pour qui j'avais de l'affection.
- C'est pas pareil... Pitié Pavlina...
- C'est bien moins pire ! Je l'invite pas ici pour coucher avec ! Sois sûr que si je n'en fais pas autant c'est juste parce que j'ai peur que tu me tues !
- Bien sûr que je te tuerais ! T'as cru quoi ?!
s'exclama-t-il avant de reprendre un ton plus doux. C'est pas la question, arrête de changer de sujet. Reviens-moi, donne-moi au moins juste un peu.
- Je veux leurs chevelures,
exigeai-je après une période de silence. »

Le lendemain, je pu voir qu'il avait honoré sa promesse.

______________________________

Les mains liées, les yeux bandés, je sentais mon protecteur me masser tout le corps. Il pétrissait ma chair un peu fort, si bien que je du le reprendre. En faisant cela, il se faisait davantage plaisir à lui même.

« J'aime bien ton p'tit fessier, confia-t-il d'un air amusé.
- Tu regardes mais tu touches pas.
- Tu t'en rends pas compte, mais t'es pas en position de négocier.
- S'il te plait...
- T'inquiète, j'vais d'abord mouiller les doigts, comme ça.
- Attends... enfoiré... mmmmh... »


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A mon réveil, j'eus la joie de découvrir... non pas une, non pas deux, ni même trois, mais bien quatre chevelures au pieds de mon lit, attaché par un cordage. Je demandais à ce que leurs propriétaires soient exilées par le chemin de la disgrâce, et que tous les gens de la ville assistent au spectacle. Quatre femmes au crâne rasé s'en allèrent, en fin d'après-midi, sous l’œil de spectateurs inutilement moqueurs. Pendant que cette triste scène se produisait, je reçus la visite d'Erylis, qui me rappela notre accord. Elle était apparue dans mes appartements, et comme la fête du printemps approchait, elle choisit précisément cet instant pour m'emmener avec elle. Je te passe l'épisode où elle me conte son amour et l'envie qui taraudait ses lèvres de m'embrasser, je n'étais venue que pour cueillir quelques fruits de son verger. Je vais te dire, cette jolie peste m'a bien eue. Elle ne m'avait pas dit que ses pommes étaient gorgées de poisons d'amour? Surtout, et c'est là le pire, c'est elle qui avait révélé un de mes pouvoirs. D'un simple touché, je pouvais décupler la force de bien des choses ; le parfum des fleurs, la force d'un homme, les fonctions magiques. Bien évidemment, je ne le maîtrisais pas jusqu'à ce qu'elle m'initie sur ces fruits. Elle espérait qu'avec ce geste je m'abandonne à elle....

______________________________

« Et me voilà, sur ce lit, avec toi. »

Mon amant m'avait détachée depuis un certain moment. Il garda le dessus, allongé sur moi, dardant son glaive en moi. Il y allait plus fort, plus loin, mais pas trop sinon j'avais mal et je l'arrêtais. Me tenant par les mains, il profitait du spectacle de me voir jouir en même temps que lui. Il retomba dans mes bras dans une douce étreinte.

« C'est magique. C'est vrai qu'tu m'aimes, maintenant j'te crois, murmura-t-il. »

La vie suivit son cours. Au total, la magicienne m'avait fait perdre presque un mois. Je me lassais des beautés de sa demeure, même de l'hiver. En plus, je ne comprenais toujours pas pourquoi l'hiver était aussi tôt. Sans doute de la mauvaise fois de ma part, j'avais l'habitude des grasses matinées et des grosses siestes. Aouareg ne m'intéressait plus, malgré les attentions qu'il me portaient. Toujours un mot gentil, un petit cadeau, que j'acceptais en souriant. Toutefois je n'étais pas heureuse d'être libre et je voulais rentrer. Je décidais de le tester : si il m'aimait vraiment, il fallait qu'il prévienne le roi que j'étais là. Il était partagé ; il était amoureux de la diablesse aux yeux verts et ne voulait pas la trahir. Parallèlement, elle m'aimait et tant que j'étais là, elle ne s'occupait pas de lui. Et moi, tant que je n'avais pas Arzur, rien ne me contentait. S'armant de courage, il le prévint, sachant qu'il risquait très gros. Je l'envoyais au casse-pipe, j'avais causé deux guerres dernièrement et ce ne serait pas la première fois que des gens mourraient pour moi. Il me connaissait mieux que mon divin époux, toutefois il mena ma volonté à ses fins. Avant que l'attaque soit lancée sur le château de la belle, il m'escorta jusqu'à Arzur, utilisant un chemin secret qui me mena aux bois alentours. Mon cœur battait la chamade, la journée était radieuse, le vent frais du matin me réveillait gentiment. J'avais plus l'impression de partir en promenade qu'autre chose, une promenade romantique.

Une promenade horrible. J'avais bien reçu des indications, seulement... la forêt ne ressemblait en rien aux repères qui m'avaient été donnés. L'instant rêvé se transforma en cauchemar, un songe charmant et effrayant. Le chant des oiseaux ne me rendit pas ma bonne humeur, pas plus que les fleurs des champs. La lumière transperçait les feuillage d'une douce lueur. Mais je ne voyais plus que des ombres et des mensonges. Et si je ne m'étais pas perdue ? Et si Aoureg avait juste cherché à se débarrasser de moi ? Je m'assis contre un arbre et sanglotait. J'avais peur, je ne voulais pas retourner chez Eyrlis, et je me persuadais que c'était moi qui avait été envoyée au casse-pipe. Il y avait peut être des bandits dans le coin et il le savait. Recroquevillée et tremblante, je restais sur place à réfléchir. Je ne savais pas survivre en forêt, alors je virais cette idée. Marché au hasard ? Pourquoi pas. Moui, c'était le moins pire. Ou j'attends qu'on vienne me chercher. Si c'était vrai, les soldats d'Arzur seront bientôt à ma recherche ! Je me torturais l'esprit afin d'élaborer un plan potable quand soudainement, je l'entendis m'appeler. Sa voix forte et présente s'éleva dans un ton plein de joie. Je levai la tête : personne. Pourtant je me mis debout et cherchais, lui criant que j'étais là, juste ici... Juste ici... Et tout s'effaça autour de moi, tout... Le monde devint silhouette vaporeuse avant de ne plus rien être du tout...


HRP

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Comment avez-vous connu le forum?: y'avait de la lumière...



Dernière édition par Pavlina Dzovassar le Mar 20 Déc - 1:17, édité 11 fois
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Ulrik Lichtenauer
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MessageSujet: Re: Pavlina Dvovassar   Pavlina Dvovassar EmptyVen 18 Nov - 0:53

bienvenu a toi et bonne chance pour la suite de ta fiche.
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MessageSujet: Re: Pavlina Dvovassar   Pavlina Dvovassar EmptyMar 29 Nov - 0:38

Je tiens à signaler que cette fiche est en cours de réécriture et que je m'en trouve ralentie, je m'en excuse.
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MessageSujet: Re: Pavlina Dvovassar   Pavlina Dvovassar EmptyMar 29 Nov - 1:03

Il n'y a aucun soucis Pavlina, ne te met pas la pression. Tu as prévenu, y'a pas de soucis pour que ta fiche soit encore en attente.

Courage à toi, et si jamais, tu peux me contacter par MP ou un autre membre du Staff si un besoin d'aide se fait sentir sur quoi que ce soit concernant ta fiche. ^^
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MessageSujet: Re: Pavlina Dvovassar   Pavlina Dvovassar EmptyMar 29 Nov - 1:04

Merci c'est noté Smile
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MessageSujet: Re: Pavlina Dvovassar   Pavlina Dvovassar EmptyDim 11 Déc - 16:14

Un petit up pour dire que j'ai fini ^^
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MessageSujet: Re: Pavlina Dvovassar   Pavlina Dvovassar EmptyLun 12 Déc - 9:29

Bonjour !

Je m'excuse par avance, mais en charge de l'équilibre et de l'évaluation des compétence, je suis souvent décrié ^^. Bref, attaquons la douloureuse !

CV: domaines de compétences et de connaissances:

- Orfèvre : Chaque matériau représente une compétence propre : en effet, un ébéniste n'est pas un ferronnier, etc… Donc, pour chaque matière dont elle maîtrise le travail, cela représente 1 point.

- Automaticienne : Il faudrait détailler les champs d’application de ce domaine-là, s’il te plait.

- Magie : Beaucoup trop généraliste : merci de préciser très minutieusement ses talents de magicienne, pour permettre un équilibrage juste du jeu =)

- Chanteuse : Rien à redire ici =)

- Massage : Idem =)

Pouvoir : Un renforcement physique ou des effets d’une potion, ce n’est pas la même chose, il va falloir mieux déterminer l’application de ton pouvoir.

Voilà ^^". J'ai conscience que cela représente pas mal de modifications, mais j'ai besoin de ce élément pour pouvoir valider ta fiche =)
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MessageSujet: Re: Pavlina Dvovassar   Pavlina Dvovassar EmptyMer 14 Déc - 14:23

Re coucou Pavlina ! ^^

Fiche magnifique, je n'ai rien à redire sur la globalité. L'histoire est immersive et entraînante, j'ai hâte de voir la demoiselle parmi nous.

Aucune correction supplémentaire demandée en dehors des compétences que Nec a mentionné. Après cela, il n'y aura pas de soucis pour te valider si Nec estime les compétences bien cadrées. ^^
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MessageSujet: Re: Pavlina Dvovassar   Pavlina Dvovassar EmptyJeu 15 Déc - 19:35

Merci Karma:)

Neclain, voici les corrections. Pour éviter les complexités, j'ai changé certaines compétences. Pour la magie, j'ai essayé d'être plus précise, même si je préfère qu'elle découvre l'essentiel en RP. Pour le don, je l'ai limité à l'amplification de la magie. Si besoin je compte sur tout pour me dire ce que je dois modifier, autrement après l'approbation je modiferai l'histoire en conséquence pour rester cohérente.

Voilà :

- Bienséance : peut importe son environnement, Pavlina sait assimiler les protocoles pompeux et retient avec facilité les codes de bonne conduite. Elle est l'invitée idéale, l'accompagnatrice parfaite. Son éducation s'est faite dans divers contextes, elle a vite compris l'utilité de l'intégration.
- Chanteuse : on peut qualifier sa voix d'angélique et douce. Elle fait revivre par ses chants les émotions, les histoires. Il lui arrive aussi de composer et d'improviser selon son degré d'aisance. Sans aucun doute, elle est une soprano brillante.
- Barde : romantique et tragédienne dans l'âme, elle sait raconter les plus belles épopées ainsi que de magnifiques histoires d'amour. De ce fait, elle a un jeu d'actrice pas si mauvais et un chanté plaisant. Elle peut aussi bien évoquer les poésies que les aventures de personnages connus et inconnus. Son registre est plutôt bien fourni et elle sait adapter ses histoires à son audience.
- Massage : elle sait les différents procédés pour détendre une personne ou lui redonner son dynamisme. Elle a une bonne connaissance des points de pressions et ne laissera pas ses mains aller au hasard, ce sera toujours précis.
- Magie : de part sa formation de prêtresse mais aussi son apprentissage auprès d'une éminente magicienne, Pavlina a de bonnes connaissances sur la magie roug, dite de sentiments. Elle saura interpréter les symboles la concernant, connaître les ingrédients qui composent différentes potions, et même réciter des formules elle a même un savoir intéressant des propriétés magiques des plantes. En revanche, sa pratique de la magie dévoile un manque d'entraînement. Elle a su élaborer des enchantements simples, comme des talismans de charismes qui attirent légèrement le regard, rien de mieux à part un philtre d'amour qui s'est révélé n'être qu'un parfum au final. (Elle développera cette compétence au cours de l'histoire.)

Pouvoir : n'étant pas très portée sur la magie, l'apprentie a su constater qu'elle était capable, suite à son initiation, d'amplifier tout ce qui a une propriété magique par son toucher. Que ce soit une potion, un pouvoir ou encore un sort, l'objet désigné s'en retrouve plus puissant. Du moins, quand tout se passe bien, c'est le cas. Elle doit avant tout puiser dans ses propres forces, et quand bien même elle est en forme elle maîtrise si mal ce don qu'elle fait tout capoter. Le plus souvent, il ne se produit rien. Pour toutes ces maladresses, elle ne fait pas grand chose de ce pouvoir sauf si elle l'utilise par inadvertance.
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MessageSujet: Re: Pavlina Dvovassar   Pavlina Dvovassar EmptyLun 19 Déc - 15:43

Bienvenue ! Très joli vava =) Au plaisir de RP avec toi belle plante ^^
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MessageSujet: Re: Pavlina Dvovassar   Pavlina Dvovassar EmptyLun 19 Déc - 16:43

Bienvenue à toi sur les landes =)

Je te valide de ce pas, les rectifications étant faites. Très belle fiche, personnage intéressant, il me tarde de te vlire =)

En te souhaitant de bonnes fêtes...roulement de tambour pour ta tenue.....

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MessageSujet: Re: Pavlina Dvovassar   Pavlina Dvovassar EmptyLun 19 Déc - 16:43

Le membre 'Aslinn' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


'Dé 6' : 3
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MessageSujet: Re: Pavlina Dvovassar   Pavlina Dvovassar EmptyLun 19 Déc - 16:45

3- En tenue de bunny sexy.

Cette tenue t'ira à ravir! Quelle chance!

Je t'invite à débuter ton jeu au cercle de pierre. Wink

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MessageSujet: Re: Pavlina Dvovassar   Pavlina Dvovassar EmptyMar 20 Déc - 1:18

Merci à vous deux Very Happy
La fiche est corrigée, j'ai apporté plus de cohérence.
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MessageSujet: Re: Pavlina Dvovassar   Pavlina Dvovassar Empty

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